mercredi 27 août 2025

jardin de ruelle

 Il y a aussi  des jardins qui embellissent les ruelles du Quartier mais toutefois, peu nombreux. Le projet aménage ton paysage de la ville n'a pas encore fait de ravages  à NDG... comme ce fut le cas sur le Plateau.  Il y a même des ruelles qui ont pris le bord du laisser-aller, faute d'entretien et d'amour. ce qui n'est pas le cas de celui-ci




voici un bout de jardin de la rue  envahi  par schtroumfs..
comme quoi y a toujours moyen de schtroumpfer  quand on s'en donne la peine

dimanche 24 août 2025

désolation ukrainienne

Une guerre qui n'en finit pas ... et que je voulais, il y a deux ans ,marquer par une murale dans le sous-sol de ma maison  Représentant , à ma manière,  la souffrance et l'horreur de ce qui se passait en Ukraine espérant probablement que cette guerre finisse pas finir.  Hélas non. .  La fresque  qui commence à dater est encore aussi tristement et douloureusement d'actualité qu'elle l'était alors.  

un carte de l'Ukraine 
 
j'espérais alors  qu'il y aurait une porte de sortie  avantageuse pour les ukrainiens dans les mois suivants

Mais des portes de sortie, il n'y en pas eu et il n'y en a toujours pas.  Cette guerre est une castastrophe non seulement pour l'Ukraine.. mais aussi pour le monde entier  parce qu'elle nous rappelle que nul n'est à l'abri de la convoitise, de la bêtise ou de la vengeance des autres..Une  catastrophe humaine qui s'amplifie avec le temps  et les morts qui s'accumulent.


                 Quand les hommes vivront d'amour
                  Il n'y aura plus de misère
                  Et commenceront les beaux jours

       chantait Raymond Lévesque

Fallait être calissement rêveur ... parce que ce jour-là n'arrivera jamais.

jeudi 21 août 2025

amish c'est pas fou après tout

Il y a  près de 6,500 Amish au Canada, la majorité en Ontario (5,800).  Les autres étant répartis entre le  Nouveau Brunwsick , l'île du Prince Edouard et le Manitoba.   Il n'y a pas d'Amish au Québec. Question de langue je suppose, les Amishs ayant immigrés soit d'Europe(particulièrement d'Allemagne vers l820) ou des États-Unis (Ohio- vers l950).  Ils parlent donc surtout  l'allemand ou l'anglais...

Les mormons dont je vous ai déjà parlé * ont également choisi de vivre retirés, loin de la civilisation, et le plus simplement possible,  mais tout de même moins que les Amish qui sont les gagnants  dans le genre dépouillé , vivant dans le plus grand  dénuement et selon des règles très strictes telles que la Bible ou la loi de Dieu  leur enseigne.   C'est Ammann qui est  le fondateur  de l'Eglise et qui a posé  les règles de vie des Amishs que l'on retrouve  en détail dans le Ordnung...

Le non respect des règles est , par ailleurs, puni d'une sanction  très sévère qu'on appelle tempsmort soit  une mise  à l 'écart du groupe pour un temps donné.

Les  Amishs vivent en utilisant , selon eux, la terre comme Dieu l'a prévu .  Supposant  bien sûr qu'ils en connaissent  véritablement les volontés.   Ils sont, dans ce contexte,contre les développements technos  ou tout autre et tout ce qui est ostentatoire.  Les femmes portent des robes drabes et ternes ,  jamais de bijoux qui sont vus comme une marque d'orgueuil et d 'opulence..  Les hommes portent la barbe mais jamais la moustache qui est  associée à la richesse.  

Les  jouets d'enfant sont faits mains et n'ont jamais de visage... pour enseigner aux petits que les apparentes n' ont aucune importance.

Si vous voulez vivre  simplement et  selon un mode de vie diamétralement opposé au nôtre sans égard à la richesse, le paraître et la consommation, je vous suggère de votre joindre aux Amishs qui se feront un plaisir de vos accueillir à bras ouverts.    Mais vous devrez tout laisser derrière vous, notamment votre précieux cellulaire, remplacer votre auto par une charette tirée par des boeufs et troquer votre vêtement in pour ceux de la communauté.

 

Le rôle des femmes est copie coforme à celui que nous avons déjà très bien connu auparavant, se réduisant à    s'occuper de la famille tout en étant complètement soumise à son  mari.  Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les mariages sont des mariages d'amour   et toute  intimité est interdite avant le mariage. La nuit précédent la cérémonie cependant, les époux partagent  le lit afin de vérifier s'ils peuvent dormir ensemble

Un sursaut de modernité dans ce décor, les Amishs croient en la médecine et en ses avancées.  C'est donc dire que bien que  leur vie en soit une d'austérité, de simplicité, les Amishs ont très bien compris qu'il valait mieux ne pas laisser sa santé  complètement entre les mains du hasard et même de Dieu. ...   Fait étonnant, par ailleurs, il ne sont pratiquement jamais  touché par le cancer  ce qu'on imputerait aux avantages de leur vie saine.

Autrement dit ,vivre en Amish c'est  peut-être pas de la tarte mais ca a tout de même des avantages tant physiques que mentaux,  enfin libéré de bien des soucis , loin   des média, des nouvelles catastrophiques et de la politique.

A bien y penser....

*

 https://www.blogger.com/blog/post/edit/4573825473564032925/4959398340336539825

vendredi 15 août 2025

on a manqué ca

A chaque été  à Calais  , au nord de la France

se tient un festival  ( du 14 juillet-15 août) où se produisent de nombreux artistes notamment ceux qui sont reconnus dans le domaine des graffitis  géants.  Pour vous donner une idée de leurs  oeuvres:













Pendant qu'on souffrait de la chaleur excessive à Montréal, les calaisiens  s'amusaient  en appréciant  les magnifiques   graffitis sous un température vacillant autour de 20 degrés.  Avec dans le dos le vent de la Manche et de la mer du nord.

Malheureusement on ne peuxt pas tout avoir.. mais rien ne nous empêche de rêver..

samedi 9 août 2025

le feu était poigné

 c'était pas le feu aux poudres chez moi hier,  mais le feu aux chandelles...

Poser 79 chandelles sur un gâteau d'anniversaire de taille normale représente un   véritable défi.   Les allumer, tout autant.   Un défi avec des  risques comme celui de faire  fondre le glacage  avant même d'avoir terminé l'allumage ou encore pire,de  mettre le feu à la baraque.

C'est donc  un feu de  79 chandelles qu j'ai essayé d'éteindre,

Il y a , de toute évidence,  des limites au nombre de chandelles qu'on peut poser sur un gâteau et on dirait bien que je l'ai atteinte.    Prendre de l'âge c'est donc forcément, aussi,  changer de chandelles.



lundi 4 août 2025

le monde selon

 le monde selon moi... est, probablemenrt, aussi fou que monde des autres.

Je  vais  finir d'avoir  78 ans dans une semaine.  Et ca fait  déjà l2 mois que je les ai. Ce qui veut dire qu'à ce prochain anniversaire,  j'aurai  79 ans.  Comme disait mon  défunt (expression dépassée  de p'tits vieux), J'te comprends pas.  Toute les femmes veulent se rajeunir , toi tu fais le contaire, tu te vieillis toujours d'unne année par rapport à ton âge.   Et moi, de  répondre:   ben non, c'est les autres qui sont à côté de la plaque.  Quand on arrive à 78 ans, c'est qu'on a  déjà vécu 78 ans et qu' on entre dans notre 79 ème année.  

De toute manière, dites -moi sérieusement et   sans un p'tit sourire en coin,   la différence que fait  une année  de plus à cet  âge-là qu'on dit vénérable mais qui  ne l'est  vaiment pas. Y a pas de quoi francherment  vénérer le flétrissement et la décrépitude.  On est   autant  p'tit vieux ou   p'tite vieille  à 78  ans qu'à 79 ans..

Là où mon défunt avait raison, c'est que j'ai, probablement, parfois  la pensée un peu dérivante.   

Ainsi,  hier,  encore une fois  au salon funéraire -  vieillesse oblige,   j'ai   eu de la difficulté à reconnaître certaines personnes  que le temps avait pas mal changé  . A l'un à qui je disais:  bonjour ,  on se reconnaît à peine , ajoutant , c 'est  pas étonnant,   on a de la difficulté à se reconnaître soi -même dans le miroir le  matin , comment voulez -vous qu'on se reconnaisse quand on  se voit pas souvent. Le gars m'a répondu en souriant.  Ce qui compte c'est pas l'extérieur, c'est  comment on se sent à l'intérieur.   

Celle- là je l'ai  pas mal entendue , cette façon de se triturer les méninges pour  se conter des histoires à vieillir couché. Ben moi ,que je lui ai répondu,  j'ai exactement le même  âge à l'intérieur et  à l'extérieur.  Certains jours, même plus.  Avec le bagage que j'ai ,  je   peux pas me faire des à croire  ou faire semblant   d' oublier  toutes les  cicatrices  que j'ai en-dedans  et qu'il y a ben de l'eau qui a coulé sous mon pont . Surtout que  je m'en souviens très bien  n'ayant pas encore  perdu la carte

Etre  un p 'tit vieux ou une p' tite vieille,  a certains  avantages,  je le concède.   Les artifices de la séduction prennent le bord en même temps que les rides et  l'arthrite prennent  le dessus. Finies les  folles parties de  jambes  en l'air,  faute  soit de parternaire , d'intérêt, de capacité ou de souplesse.  La chambre  à coucher  sert maintenant à se reposer ou à soigner  ses de plus en plus nombreux bobos..  On se lève le matin   la plupart du temps avec des courbatures qui n'ont plus rien à voir avec des exercices  nocturnes.  On regarde les vieilles photos  avec nostalgie en  se demandant  où  sont passées toutes ces années et quelle est cette personnes qu'on a  l'air d'avoir  été.

Faut, donc,  arrêter de  se monter un bateau et  d'essayer de   trouver des moyens de se dorer les pilules de notre pilulier.  Vieillir  c'est vieillir. Personne ne peut y échapper et on passe tous par là un jour,  un point c'est tout.  Plus ou moins bien selon le cas.

J'entreprendrai donc ma 79ème année  en me pinçant et en me demandant, encore une fois,  comment il se fait que je sois toujours là. 

Alors, le 8 août,   arrêtez  vos simagrés  et  dites -moi simplement :je te souhaite une belle journée et une bonne prochaine année si tu passes bellement au travers.   Et si vous avez ça dans l'bras ou sous la main,    offre- moi  un p 'tit chausson aux pommes.  Cela fera tout à fait  mon  bonheur,







vendredi 1 août 2025

l'après Foglia

 


On dit souvent, en souriant,  que mourir c'est  partir un peu  : c'est , à mon  humble avis, indéniablement partir beaucoup , sinon définitivement. Particulièrement lorsqu'on s'appelle  Pierre Foglia et qu'on laisse derrière soi des chroniques qui ont marqué des générations de québécois.  Des chroniques qui racontaient  la vie  de tous les jours ,  la vie ordinaire,  sous un angle dont lui seul possédait   l'art et la plume.  Foglia nous faisait sourire parfois, nous attendrissait  d'autres fois , nous froissait aussi quelquefois ,  levant le voile sur  un coin  de l'existence qui,  n'eût été son  grand talent,  serait resté dans notre angle mort.   D'une sensibilité mal camoufflée, il nous renvoyait à des réalités de tous les jours,  parfois avec  tendresse, parfois avec un humour aiguisé comme une lame de  couteau... Foglia nous rappelait , à sa manière,  l'essentiel des petites choses, des gens et de la réalité.

Il regardait ou plutôt, il  observait les  choses ,  le monde selon l'humeur qui l'habitait au moment où il écrivait.  Mais jamais avec condescendance.  Parfois avec  un regard froid et accusateur  qui cachait  mal sa sensiblité de moumoune  ou ses peurs volontairement refoulées.

Que ce soit sa tendresse pour ses chats, ses taquineries pour sa fianceé , sa description de la performance, de la  faiblesse ou de la honte humaine, Foglia ne ménageait ni ses mots, ni son  affection, ni ses critiques.  

Je me souviens des échanges que nous avions  le matin au travail,  entre  collègues, sur la dernière chronique que tout le monde avait religieusement  lue. Parce que Foglia avait cet art incroyable d'entrer à l'aide de sa plume, dans la  vie des gens .  Le as tu lu Foglia ce matin était devenu un rituel....et, sur les visages , des  sourires en coin,  attendris ou surpris, c'était selon.   Mais jamais d'indifférence. Car Foglia  avait le don étrange de  partager, comme entre amis,   ses inquiétudes, ses constats, ses réflexions sur le monde . On  aurait pu croire  q'il était  assis  à notre table, en train de boire son café du matin. Il avait l'art invraisemblable de s'infilter tout en douceur  dans votre quotidien.

Si on  dit que partir c'est mourir un peu.  Voir partir Foglia c'est aussi mourir un peu à une certaine sensiblité de l'écriture,  de l'émotion bien décrite et bien transmise.

Il n'y aura pas d'après Foglia car il restera le seul en son genre.  Il n'y aura pas d'après Foglia car il aura été  le seul qui pouvait nous faire si affectueusement sourire et réfléchir. Il n'y aura pas d'après Foglia,  mais il y aura le souvenir tenace d'un  Foglia qui nous a beaucoup distrait, beaucoup  apporté  et qui  a laissé chez les gens de ma génération le souvenir d'un lointain ami  qui nous manquait beaucoup depuis son départ de la presse et qui nous manquera  encore davantage avec  son décès.

                                            Il y a eu Foglia et  il n'y aura pas d'après Foglia.



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