vendredi 26 juillet 2013

on the road of Kensington

Après quelques jours d'arrêt, me voici de nouveau sur le chemin, qui mène, cette fois-ci,  de l'autre côté de la rivière Bowe,  à  Kensington.
Pendant mon arrêt de quelques jours,  l'eau de la rivière Bowe ne s'est pas, pour une miette, arrêtée de couler  sous les ponts, bien au contraire.   Elle s'agitait, ce matin,  assez  frivolement et, fort joliment,   sous le pont qui conduit  à Kensington

Si ,sur le pont Davignon on y danse, on y danse, sur le pont de la paix, on y chante, on y chante


Calgary c'est assurément une ville qui ne manque pas d'imagination (ni d'argent, bien sûr, ce qui aide, à stimuler l'imagination).   Entre autres, on y  fait beaucoup de place aux artistes .  A titre d'exemple ces fanions décoratifs:



Aux coins de certaines rues,  cette publicité sur des artistes de l'endroit pour  mieux les faire  connaître du grand public.


 Et évidemment ces sculptures dispersées ,par ci et par là,
comme aux abords du pont de Kensington

où se trouvent aussi des sculptures araignées qui, dirait-on  s'apprête à entrer dans le  temple bouddhiste




 Sur la la 9ème il y a, non seulement, ce temple bouddhiste



mais aussi,  un centre d'école catholique
Et sur le prolongement  la  9ème , du côté de Kensington,  l'église de l'Espoir. 
Sur cette fameuse grande rue de Kensington. si on suit toujours le courant (...). on trouve accolées les unes aux autres, des  boutiques de toute nature: de thé, de tatouage, de spiritualité, etc. Ci-après, la  pancarte  annoncant  un gym, suivie de celle d'une boutique de tatouage et d'une autre, pour le moins particulière.



Smoking deal, .  Dans la vitrine,  toutes sortes de pipes invraisemblables. Je me suis demandée, comme vous en ce moment, c'était quoi ce  fameux deal à 50.00$.  Je compte aller vérifier, pour vous,  lors d'une prochaine visite dans le quartier.
 Il y a eu puff  the little dragon et il y a  puff puff pass....

voici quelques-unes des maisons de thé  qui ont pignon sur rue principale;  la deuxième boutique est celle où je suis entrée pour acheter du thé.

the naked leaf........quel charmant nom évocateur.... mais le prix de la marchandise n'est pas  évocateur du tout et  n'est  vraiment pas à la portée des tous nus, non plus.


En vitrine, des théières originales créées par des artistes de Calgary.
En magasin, des boîtes de thé portant, chacune, un dessin unique d'artiste
Puisqu'on est à l'heure du thé, un p tit cup cake, ca vous dirait?



et  pour favoriser votre  digestion , un bain de mousse ou  un massage serait peut-être de mise.

Comme dans toute grande ville qui se respecte, on trouve également de très beaux graffitis qui enjolivent  des coins qui, sans leur présence, seraient moins qu'ordinaires.

Lors de mon passage, une mouette bien au-dessus du monde qui circulait dans la rue,  scrutait avec grande atention, du haut de son lampadaire-perchoir, la rivière Bowe et ses environs à la recherche de sa mouette favorite qui, à ce qu'on dit, a levé l'ancre  vers les Rocheuses au moment des  inondations.
Mouette, mon cher Monsieur Mouette , que vois-tu donc venir au loin?
Rien du tout: ni inondation,   ni orage, ni mouette. Qu'un ciel  bleu royal ouaté de nuages et cette fleur de lampadaire qu'on croirait  sortie d'un  jardin de macadam.




samedi 20 juillet 2013

hare

Il y a eu Ari (Onassi),  il y a toujours ( Harry) Potter... aussi le fameux  haro  (comme sur le beaudet)...et  il y aura toujours hare.. ceux qui sont  des baby boomers  comme moi, ont déjà peut-être deviné... où je vous conduis..... parce que  ce hare  allait nécessairement de pair  avec l'herbe (....), le patchouli, l'encens, les chemises indiennes,  les colliers, les fleurs dans les cheveux et, ma foi ,en y pensant bien, les fleurs aussi sur les chapeaux, en fait  les fleurs partout ... C'était, et oui, l'époque bénie du peace and love!

ok, ok, j'y arrive, soyez un peu patient, c'est n'est quand même pas trop vous demander..  Surtout que, depuis ce temps heureux des années 70, plusieurs d'entre vous  ont , volontairement ou non, perdu la mémoire en devenant  des senior boomers ou des senile boomers...
Vous donnez votre langue au chat je suppose?:  attention, il va peut-être la garder pour le plus grand  bonheur des  générations qui nous ont suivi. et qui nous ont assez vus et assez entendus.
Je veux parler de Hare Krishna.   La grande vérité absolue, l'infiniment fascinant (traduction libre) dont nous chantions en choeur les louanges sans trop savoir ce qu'on disait ni, il est vrai, ce qu'on faisait itou.

Ce bel après-midi du 20 juillet, je l'ai donc passé à danser et à chanter, comme dans ma jeunesse,   les louanges de Krishna mais cette, fois-ci, avec les milliers d'indiens de Calgary qui sautaient , priaient joyeusement et  défilaient en procession sur la 8ème avenue.  Je me suis même laissée aller à faire une petite donation qui m'a valu de recevoir, en retour, une banane et une bouteille d'eau, ce qui n'était pas à dédaigner étant donné que je n'avais pas lunché et qu'il faisait chaud.

J'ai donc suivi, en sautillant et clapant,  moi aussi, des mains  le chariot d'où provenait la flamme sacrée, qui  présentée aux croyants  la caressaient de leurs mains









Précédé du chariot de musiciens et de chanteurs  infatigables qui, pendant des heures, ont joué de la musique et chanté les mantras que la foule répétait, elle aussi,  sans se lasser.




Un perroquet sur son maître perché, répétait lui aussi,  tout perroquet qu'il était,  les mêmes mantras sur Krishna.
Mais le plus beau de toute cette procession, outre la ferveur religieuse remarquable des participants, c'était, sans contredit, les femmes qui, pour la fête,  s'étaient magnifiquement parées.  En les voyant,  me sont revenus de beaux  souvenirs d'Inde:  ses couleurs, la splendeur de ses femmes et de leurs saris.






.l'une d'entre elles avait même essayé d'intégrer dans son habillement,  un peu des deux cultures: indienne et calgarienne.


Après avoir défilé et donc,  pendant deux heures, élevé mon âme vers Krishna, je suis rentrée la tête remplie de musique, de chants et de couleurs indiennes. Pendant quelques heures, aujourd'hui sur la 8ème,  j'ai entendu battre le coeur de l'Inde au rythme des tambours.

Depuis,  Georges Harrison (des beattles) me chante  comme dans le bon vieux temps:

Hm, my lord (hare krishna)
My, my lord (hare krishna)
oh my sweet lord (krishna, krishna)
Oh my lord (hare, hare)

La voici pour de vrai: la chanson: my sweet lord:
http://www.youtube.com/watch?v=0kNGnIKUdMI




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vendredi 19 juillet 2013

Lucky Luke

Lucky Luke mon grand ami cow-boy favori a son image affichée partout dans les vitrines de la ville.  J'ai parfois l'impression qu'au détour d'une rue ou d'une avenue,  je vais tomber sur lui et son Jolly Jumper (le sauteur joyeux) et qu'on va se reconnaître moi qui, comme lui, ai appris à   tirer plus vite que mon ombre.  Et que bras dessus dessous, on va  , en sifflotant un vieil air western,  aller prendre un verre dans  ce bar où vont les vrais cowboys  en laissant, comme il se doit,  rantanplan, et Jolly Jumper à la porte.


Il me raconterait ses aventures et moi les miennes et je finirais peut-être par comprendre comment il se fait que lui, un cowboy européen, a pu devenir  aussi populaire en Amérique et partout à travers le monde.
 
Cela vaut-il aussi  pour les cow girls?

En voici justement deux spécimens croisés aujourd'hui et qui se photographiaient mutuellement fières de porter  un beau chapeau  fleuri .  A vrai dire, je ne savais pas que les fleurs poussaient  aussi  sur  les  chapeaux de cow-girls.

 Il n'y a pas que le  chapeau de cow boy qui est de mise à Calgary,  mais aussi les bottes et le jean. Si vous me croyez pas vous n'avez qu'à regarder la prochaine photo prise au hasard dans la rue.


Il faut dire qu'il y avait de quoi s'endimancher car  c'était jour de fête  au sud de  la 6ème avenue.




La Stephen avenue était fermée et les calgariens  avaient envahi les restos, les boutiques et se prélassaient au soleil  en écoutant un air de  tango.
 La rue Stephen  avec ses maisons  qui nous révèlent, l'air de rien,   des pans de l'histoire de Calgary



Elles se sont trouvées de nouvelles vocations.  Comme le  théâtre.


le centre d'art
le  musée
 
A quelques rues,   l'hôtel Fairmont .
En face, la maison où se faisait l'échange de grains.


La l7ème avenue n'est pas en reste   côté activités..



Le voici le fameux restaurant dont Geneviève vantait les mérites  en commentaire..
sur les coins de rue, des kiosques d'annonces.

Et comme Calgary s'est mise à l'heure écolo et de la  protection des animaux elle aussi , on trouve partout des produits bios, un rappel  de la nature et de l'importance de protéger les animaux. 

Tout cela sous l'aile protectrice des anges,  pour ceux qui y croient évidemment.
Sur la 2ème rue, un magnifique bâtiment qui abrite maintenant the  memorial library

Mon cher Lucky Luke, il va bien falloir un jour ou l'autre que tu te prennes en mains:  que t'arrêtes de fumer et que tu nourrisses mieux ton cheval qui a l'air vraiment malade à côté de ce beau  cheval calgarien à la santé de fer.. T'es bien  chanceux de ne pas avoir la protection des animaux sur le dos.  Je sais, la job de cow boy  n'est plus ce qu'elle était:  y a même des cow boys (remarque qu'il y a aussi des comédiens) qui se recyclent en président, imagine.  Pis y en a d'autres qui jouent aux cow-boys, comme notre cher premier ministre.. Qui aurait crû?


P.S. pour ceux et celles qui s'ennuient de ce bon vieux Lucky Luke 

http://www.youtube.com/watch?v=lPT9hHo6Gsw&src_vid=Y6Gm3acD0V4&feature=iv&annotation_id=annotation_505379