Sachant que cet ailleurs n'est pas simple à trouver , avec la pauvreté, les guerres et l'avalanche de touristes et la folie de certains dirigeants comme on en trouve un peu partout à travers le monde.
Il y a des jours cependant où on en rêve.. De s'isoler tels des moines et vivre son quotidien dans la routine et surtout dans le plus grand silence. Un endroit empreint de sérénité et de solitude .
J'ai 2 propositions originales et reposantes à vous faire si jamais l'aventure vous tente..
La maison Dina River en Serbie
Dina river est aux confins de la Serbie, d'Herzegovie et de la Bosnie et le château d Achmelvich en Écosse
Je n'ai , malheureusement , pas vu la Serbie mais j'ai vu l'Ecosse. A côté de ce petit château de rien du tout, il y a les magnifiques, immenses et nombreux châteaux du pays. Comme celui de Culzean (côte Ayrshire) construit en 1770
que je n'ai pas eu l'occasion de visiter . Contrairement au château d' Inverlochi (Fort Willima) où j'ai dormi une nuit
grand service et grants blancs
De l'un à l'autre ben des sous et ben du millage . Et tout un monde de différence.
ou clown c'est selon..... Au Michigan M.Diller a trouvé cet étrange harfang blanc tacheté de rouge.
Depuis cette découverte, les chercheurs de harfangs se perdent en conjoncture et se grattent la tête pour essayer d'expliquer cet étrange phénomène (exposition à des polluants, mutation génétique... etc)
Bref le désormais célèbre harfang qui ,par ailleurs se porte très bien, s'est coloré de rouge un peu comme font les indiens aux fêtes Holi.... mais de manière permanente
Ne reste qu'à contempler ce beau mystère qui ne semble pas mettre l'oiseau en danger... moins en tout cas, que les curieux qui voudraient à toute vitesse accourir pour l'observer et le photographier. C'est la raison pour laquelle, à juste titre,l'emplacement exact de son territoire est tenu jalousement secret pour lui éviter tout stress qui pourrait lui faire perdre ses belles plumes rougâtres..
Le ll juin 1982 sortait en salle le célèbre film E.T. de Spielberg..
Le pauvre et sympathique extra-terrestre perdu sur la planète terre. Mais qui, pour sa plus grande consolation et surtout sa plus grande sécurité, a eu la chance de rencontrer de jeunes amis qui l'ont non seulement aimé, adopté mais aidé.
Ce même pauvre E.T. serait complètement perdu et apeuré aujourd'hui dans beaucoup d'endroits à travers planète entre autres, aux Etats-Unis. Avec un génocide à Gaza, une guerre en Ukraine, un dérangé complètement sénile aux Etats-Unis qui propage la haine de l 'étranger et de l'étrange.
E.T. qui n'avait définitivement pas un physique et une apparence ordinaires serait définitivement catalogué comme immigrant non seulement illégal mais dangereusement différent, au-delà du transgenre.
J'aurais définitivement préféré que la terre soit envahie par des extra-terrestres du genre de E.T.
Quel charmant titre : l'odeur est celle d'un chien au poil mouillé par l'eau de pluie.
Cedric Sapin-Dufour, ancien professeur de gymnastique, raconte avec brio et style son attachement à son premier chien, un bouvier bernois
qu'il a appelé Ubak.. (qui signifie le versant nord d'une montagne) et dont il décrit son arrivée dans sa vie. Un chien qu'il a découvert sur un coup de tête (en lisant les annonces d'un journal) et choisi sur un coup de coeur parmi une portée de 12 bouviers.
De toute évidence Cédric a un gros faible pour les chiens qui ont de la stature....et ne s'en cache pas. Irréductilbe amoureux de la montagne, il vivrait aujourd'hui en Savoie entouré de son amoureuse Mathilde et de plusieurs bouviers bernois.
Publié en 2023, le livre a été traduit dans une vingtaine de langues... ce que j'ai de la difficulté à comprendre puisqu'il me semble tout à fait impossible de rendre correctement l'écriture de Cédric tant ses images, ses symboles sont si habilement et magnifiquement exprimés dans la langue de Molière
Le Monde évoque la « très grande beauté de ce roman d’amour d’un nouveau genre », portée par une langue « vibrante, extrêmement ciselée », une « syntaxe classique de moraliste au cœur bouillant, qui heurte magnifiquement la phrase et sa structure, restituant cette émotion tonitruante.
Un régal pour les amoureux de la langue dont fait partie votre harfang...
Le harfang des neiges serait devenu une espèce menacée.... en 30 ans, on aurait constaté une diminution de 30% de leur nombre, donc de l0 % par année. La moitié des harfangs du monde ( 14,000 à 28,000) résident au Canada
Ce magnifique oiseau à plumes blanches, roi des toundras artiques et emblème aviaire du Québec, aurait de plus en plus de la difficulté à survivre dans un milieu qui lui offre de moins en moins de ravitaillement du fait de la dégénéresce de son écoenvironnement.
Le harfang vit en moyenne 9 ans et , comme le renard, est devenu, pour survivre, un sérieux prédateur..notamment pour les lièvres, les poissons et les oiseaux.. qui se font de moins en moins nombreux.
Les petits de la femelle harfang restent en gestation de 33 à 37 jours au terme desquels , dame Harfang pond 5 à 9 oeufs qu'elle couve amoureusement pendant plus d'un mois grâce à l'indispensable contribution de son compagnon qui la nourrit et veille sur la sécurité de la marmaille jusqu'à ce que les rejetons puissent prendre leur propre envol , dans environ 50 jours.. Il y aurait là exemple à suivre pour certains humains..
Le harfang des neiges ou UPKIK en inu est , donc, un dangereux prédateur . Grâce à son vol silencieux et sa vision qui lui permet de voir jusqu'à 1 km tant de jour que de nuit, il rate rarement sa cible. A la condition toutefois qu'il y en ait, ce qui semble être de moins en moins le cas.
Quand j'ai annoncé cette mauvaise nouvelle à mon harfang de maison, il m' a rappelé ce que, malheureusement je savais déjà, que ses congénères devaient leur mort lente aux êtres humains. Ce que, tristement, je lui ai concédé. Lui rappelant que, malheuresement, là où il y avait de l'homme, il y avait toujours destruction. Et que la souris qui l'accompagnait ne pouvait lui être d'aucune utilité sauf celle de gentiment lui tenir compagnie et de le consoler de ce désastre.
Du haut de leurs arbres enneigés, les harfangs nous regardent tristement de leurs grands yeux jaunes, se demandant comment on avait pu en arriver là.
Ce n'est pourtant pas le fait de ne pas être aimé par certains, bien au contraire,
mais bien celui de la négligence et d'un désir de possession capitaliste sans limite.