Non. Il n'est aucunement question d'Aurora, la princesse blondinette qui dormait au bois pendant que son prince dormait sur la switch.
Mais de la vraie aurore, de celle que le dictionnaire définit comme une lueur qui précède le lever dusoleil et qui par, beaux matins ensoleillés, pastelle le ciel de couleurs réconfortantes suscitant l'espoir d'une agréable journée au tableau tout neuf où s'écrira un bout de notre histoire..
Voici une très belle photo de l'aurore calgarienne prise par J. Anderson le jour de Noël que j'ai trouvée sur le site média ..
L'aurore s'allume ;
L'ombre épaisse fuit ;
Le rêve et la brume
Vont où va la nuit ;
Paupières et roses
S'ouvrent demi-closes ;
Du réveil des choses
On entend le bruit.
mais je suis allée dans un centre de tir qu'on appelle à Calgary un riffle center. Parce qu'on m'y a entrainée.. et non pas parce que je voulais m'entraîner ... parce que les armes et moi on fait pas trop bon ménage..
quoiqu'il en soit, voici le centre en question
c'est pas les armes qui manquaient, ni le monde d'ailleurs qui les reluquait ou qui tirait à qui mieux mieux...
sur des cibles de formes humaines....
vous avez bien compris: pas des cibles rondes, platement anonymes, sans aucune personnalité, pas des cibles animales non plus , mais bien des cibles en forme d'êtres humains. On tire sur le coeur, sur la tête...là où ça touche, là où ça tue.
Alors dites-moi à quoi on se pratiquait au juste? au tir pour la chasse animale?
C'est pourtant pas parce qu'il n'y avait pas d'autres sortes de cibles
Pour ceux qui trippent sur les armes, on en trouvait
de tous les genres, de toutes les sortes...
des armes de collection à prix exorbitants itou comme celle-ci à 135,00$
et cette autre à 350,000$
Une visite qui résonne au bruit des coups de feu et qui ne peut laisser personne indifférent... encore moins un pauvre petit harfang qui pourrait, un jour ou l'autre, se retrouver dans le champ de tir de quelque chasseur en mal d'oiseaux exotiques.. Ces mêmes chasseurs qui pourraient être attirés par cette annonce qui n'augure rien de bon pour les animaux de la savane africaine.
les rocheuses qu'il faut admirer de près, au moins une fois dans sa vie et que j'ai, pour ma part, la chance d'avoir à porter d'auto. Back in Canmore à la rencontre des three sisters mountains et du lac Spray.
les three sisters..... un trio de trois pics du même chaînon..
Et puis le lac Spray qui s'étend de tout son long sur 15 km. Gelé à ras bord.
lové entre des montagnes et une petite vallée....suffisamment gelé, en tout cas , pour que sous une température de moins l0, s'y aventurent les véritables amoureux de la nature
qui n'ont pas hésité non plus à se rendre en forêt ou en montagne comme l'ont fait ces ceux charmantes skieuses.
Aujourd'hui, les rocheuses se déployaient majestueusement sous un ciel à l'humeur assombri par l'arrivée d'une nouvelle tempête de neige. Ce qui ajoutait encore à leur mystérieuse beauté.
Au centre-ville de Calgary, y a peut-être pas de neige, mais y a quand même un peu de froid et sur la place principale, de la glace maison...pour ceux et celles qui aiment tourner en rond autour d'une patinoire
Toujours au Centre-ville, une sculpture qui a pris son allure hivernale.
La galerie d'art moderne avec sa nouvelle exposition.
Et les shows des artistes qui, pendant quelques heures, nous font sortir de notre ordinaire
et glisser dans le monde merveilleux de l'imaginaire et de la fantaisie
pendant que d'autres glissent ,tout doucement, sur la surface froide et lisse de la patinoire du centre-ville de Calgary
La glace offre un miroir ou tout est froid et lisse
Comme à la patinoire on y met de la grâce
On y laisse des traces et des sourires complices
(ou des rictus de haine si l’on est au supplice)
Devinant que tout glisse et que les pas s’effacent
On sourit à la glace on lui fait des grimaces
On s’émerveille on se querelle on se surpasse
On a le sang qui bout le bout du nez qui gèle
Et la douce chaleur qui vous monte aux oreilles
Regrettant que tout glisse et que les pas s’effacent même ( A Hannecart)
qu'on en parle de Noël....... et ce sera bientôt fini....enfin...
en attendant faut vivre avec tout ce qui vient avec..
Ok, ça ressemble définitivement à Noël.........et. avec des cossins comme ça, ca ressemble surtout à un Noël quétaine......
et si on s'en souvient j'espère que ce ne sera pas parce qu'il a mal tourné
Vive le vent, vive le vent d'hiver.... faut quand même pas exagérer. La neige c'est ben beau, mais le vent et le froid ça l'est pas mal moins....
A Calgary, ce sera , cette année, des fëtes sur l'asphalte.....avec peut-être un peu de vent frais...si le Chinook ne se pointe pas le bout du nuage...
De toute façon Nowel c'est Nowel,,,.. pour ceux qui y croient et qui trouvent pas ca trop nono comme le disaient, jadis , Rock et Belles Oreilles.
Joyeux Noel aux suiveux et suiveuses du harfang qui fêtent ça
Ben non, voyons donc: je parle surtout pas de Pierre Karl Péladeau dont on pourrait bien se passer, de moi à vous.
Le Karl c'et celui de Lagerfeld. Ce célèbre designer, également directeur artistique, photographe, éditeur et bien d'autres choses et qui, soit disant, serait le meilleur designer de mode des 20 dernières années. Si on ouvre bien les yeux, on peut voir de ses traces un peu partout.
Dans une vitre du Core: des accessoires (foulard, sac à main, etc) à son effigie
Dans la vitrine d'à côté, d'autres accessoires avec le design qu'il a inventé pour choupette, sa chatte
un peu plus loin, le revoilà .
N'en manque pas une ce Karl. Mais c'est qui ce fameux Lagerfeld se demandent certains et certaines? c'est le designer de mode pour les maisons de haute couture Channel et Fendi (Rome), notamment. Pour l'avoir entendu en interview , le moins que je peux dire c'est qu'il est un excentrique au parler pas mal franc et qui n'a pas du tout froid aux yeux (sans doute à cause des verres fumés qu'il porte en permanence). Un peu beaucoup narcissique itou. En 2008 il a même fait produire une peluche à son image et à son genre (production limitée à 2,500 oursons vendus en exclusivité à l,000 euros chacun)
Original pas seulement dans sa façon de se vêtir mais également dans sa façon de penser. Pas drabe pantoute comme vous pourrez le constater par vous-même.
C'est beau tout ça vous dites-vous, mais ses créations vestimentaires, elles ont l'air de quoi? et ben en voici:
Il a aussi apposé ses dessins sur des bouteilles de coca-cola (dont il est grand buveur)
Un numéro qui sort de l'ordinaire mais aussi un numéro gagnant puisqu'il roule en gros char et dans l'argent. Un personnage qui a su adroitement placer ses épingles dans le jeu compliqué de la mode.
Sur la 10ème avenue ai vu, hier, une gigantesque chenille illuminée qui ondulait , dans la nuit, s'amusant à changer, lentement, en vagues successives, de couleur.
comme un gros vers pas trop luisant le jour, mais fermement posé sur deux pattes et qui, le soir venu, se métamorphose en chenille psychédélique.
Cette sculpture intéractive illuminée n'a rien, pour l'auteur de l'œuvre, d'un vers ou d'une chenille. C'est sa vison artistique du fameux chinook qui ,périodiquement, se faufile entre les montagnes pour venir envelopper Calgary de ses bras tout chauds.
Je vous le donne en mille: le nom de la sculpture en question: the chinbook arc
Je tangoe, tu tangoes, il tangoe, nous tangoyons, vous tangoyez........... ils tangoent
Ils sont pas mal chanceux ceux qui sont capables de tangoer avec souplesse et élégance, enchevêtrés l'un à l'autre dans un ballet amoureux et passionné.
Voici justement deux danseurs se faisant lascivement aller dans un tango pas mal sensuel
Faute de pouvoir nous aussi nous faire emporter cavalièrement au son d'une musique de Piazzolla , je vais me contenter de parler de la danse elle-même.
Le tango est un genre de marche qui a été inventée en Argentine un peu pour se moquer de la danse de noirs qui se déroulait toujours en groupe (le nom d'ailleurs a des racines africaines) . C'est la raison pour laquelle le tango se danse à deux . C'est difficile à croire mais le tango est, en fait, une danse improvisée Ce qui est loin d'être évident quand on regarde évoluer les bons danseurs de tango dont les pas et les figures semblent parfaitement et surtout intimement orchestrés.
C'est que le tango comporte des pas de base mais aucune structure. Et comme il n'y a pas de figures imposées, chaque danseur danse selon son senti. Et utilise les pas de base comme bon lui semble. C'est évidemment l'homme qui mène le show et qui conduit la marche en utilisant davantage le poids de son corps que ses bras, ce qui donne l'impression, parfois, qu'il ne conduit pas tant que ça , vu de l'extérieur. Pour m'être déjà prêtée à l'exercice avec un véritable prof de tango, je peux vous assurer que votre cavalier vous fait clairement sentir dans quelle direction il veut que vous alliez et ce qu'il attend de vous.
Faute de pouvoir tangoer, rêvons d'un bel argentin ou d'un gaucho un peu comme celui-ci, qui nous entraînerait dans un tango enfiévré pour nous faire adroitement tomber dans les filets noirs et blancs de la sensualité et la volupté.
Comme le dit l'adage: il faut être deux pour danser le tango. J'ajouterais qu'il faut aussi être fichument entraîné et avoir pas mal de talent pour le danser aussi bellement.
Il y l'inspiration du souffle qui nous rattache à la vie. L'inspiration des artistes qui est un coup de cœur ou un coup d'émotion. Et l'inspiration du moment. Mais il y a aussi les personnes inspirantes qui passent, de loin ou de près, dans notre vie nous réconciliant un peu avec le monde et le genre humain. Chris Hadfield est l'une de celles-là.
Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage car c'en est bien un, Chris Hadfield est cet astronaute canadien qui, pour la première fois dans l'histoire, a chanté dans l'espace et a tenté lors de son dernier voyage, de nous faire mieux connaître, en direct, comment se passe la vie en fusée spatiale.
Chris Hadfiel fait actuellement la tournée du Canada pour donner des conférences fort courues d'ailleurs, dans lesquelles il explique le cheminement qu'il a suivi pour réaliser son rêve de p'tit gars de devenir astronaute bien, qu'à priori, ce rêve semblait vraiment impossible à réaliser.
Un de ses livres que je viens de lire : guide d'un astronaute pour la vie. Je vous cite quelques extraits de ce livre qui, grosso modo, nous nous donne à penser que ce n'est pas tant l'objectif à atteindre qui compte mais plutôt le trajet et le travail que l'on doit faire pour y arriver .
Un homme posé, d'une belle simplicité, sympathique mais bien particulier. Férocement déterminé et dédié, avec un caractère trempé dans la discipline, qui a eu, soyons honnête itou, la chance d'arriver au bon moment et, surtout, de faire les bonnes rencontres. Comme celle de sa femme Helen qui inconditionnellement l'a suivi partout, supporté, encouragé, s'occupant de tous les aléats de la vie normale et familiale pendant que lui poursuivait son rêve. Une femme qui a du composer avec le stress et les inquiétudes épouvantables liés aux risques de toute mission dans l'espace.
Quelques réflexions intéressantes tirées du livre de notre astronaute national
Dans n'importe quel domaine c'est un avantage de considérer les critiques comme des conseils d'une certaine utilité plutôt que comme des attaques personnelles.
Le comportement d'un groupe dans une expédition entre en jeu. On peut se vautrer dans son malheur ou se concentrer sur ce qui est préférable pour le groupe.(un truc: ce n'est jamais un malheur). Selon mon expérience chercher à alléger l'atmosphère n'est jamais une perte de temps.
La façon de réduire le stress: se concentrer sur les détails et les rituels.
La peur surgit quand on ne sait pas à quoi s'attendre. D'où l'importance d'envisager tout les possibilités.
Ok, ok, je suis tout à fait d'accord avec vous: n'est pas Hadfield qui veut. On est loin d'être disciplinés, déterminés, vaillants, bien au contraire, et nous ne sommes pas, non plus, toujours placés dans les conditions qui favorisent la réalisation de nos projets. Mais qu'à cela ne tienne, on peut à tout le moins en tirer quelques leçons et admirer l'homme et sa détermination.
Et continuer tout simplement à vivre notre p'tite vie ordinaire, comme le fait le harfang, la tête dans les nuages ou dans l'espace tout en gardant les pattes bien ancrées dans le ici -maintenant terrestre.
Ben sûr que je suis là et toute là à part de d'ça.