Départ ce matin sur les chapeaux de roues (ben non, pas pour Montréal, ce départ-là
est juste pour demain) mais pour Sintra, en passant par Cascais. On commence à avoir le tournis tornon avec tout ce que nous faisons et voyons en si peu de temps. Qu'à cela ne tienne, ça nous a permis tout de même de devenir des pros du métro, du train bref, du déplacement portugais. Les secrets de Lisbonne,contrairement à ceux de la vierge à Fatima, nous ont été révélés au fur et à mesure que nous les avons découverts nous-mêmes.
Y a certains portugais qui, ce matin au parc central de Lisbonne, partaient non pas sur les chapeaux de roues, mais sur leurs semelles de running. Ça ne court pas beaucoup à Lisbonne et ce, dans tous les sens du terme ,et cela se comprend parfaitement: ça prend non seulement toute une dose de courage mais également de bonnes jambes et un souffle long pour se lancer sur un terrain aussi dangereusement penteux et dans des côtes qui n'en finissent pas de finir. Les abords du parc central avec leur surface aplanie offrent , sans contredit, un terrain davantage accueillant pour ceux qui veulent jogger à Lisbonne. .
Nous, en bons p'tits vieux qu'on est, on s'est contenté de marcher jusqu'au bout du parc où nous avons trouvé
C'est donc à cela qu'on a occupé notre temps avant de quitter Lisbonne pour aller à Sintra, sous une pluie qui s'est faite, tout au long du trajet, de plus en plus insistante. C'est par conséquent, carrément , une Sintra sous la pluie que nous avons approchée et où nous avons visité le palais où la royauté passait ses étés chauds et chassait, à court ou à long, je ne sais plus trop.
Ça ne prend pas la tête à Papineau ni celle de Lise Bombardier pour deviner que la salle s'appelle la salle des cignes. Décorée ainsi en l'honneur de la nouvelle femme du roi, le cigne se voulant le symbole de l'amour qu'il lui portait. Il avait ben de l'amour et surtout ben de l'argent.
la chambre à coucher
la salle "dite de réception" qui ne servait qu'à impressionner les invités. Et pour cause. Nous n'étions pas au nombre des invités et nous avons été pas mal impressionnés.
Journée totalement gouttante pour Sintra qui, coquinement, se cachait derrière un épais rideau de brume. Voici le peu d'elle qu'elle a bien voulu nous laisser voir.
La belissima Sintra nous a confié très discrètement être profondément désolée de ne pouvoir nous montrer plus de ses charmes. Nous a invités à revenir une autre fois nous promettant chaleureusement de nous faire le plus beau des strip tease.
Ne pleure pas la belle, que nous lui avons répondu, la brume te revêt d'un mystère qui te rend peut-être encore plus belle que tu ne l'es en réalité. Ne t'en fais pas, tu resteras, envers et contre ce mauvais temps, gravé dans nos mémoires comme étant la belle brume du Portugal.... et on comprend très bien que l'Unesco ait fait de toi un beau trésor à protéger.
Quittant à regret Sintra, nous nous sommes arrêtés à Cabo de Roca qu'on dit être le bout de terre de l'Europe le plus avancé dans l'océan et le plus près de l'Amérique. Faut tout de même pas exagérer, l'Amérique demeure, même d'ici, une terre très très lointaine, et l'océan qui sépare le Portugal de l'Amérique est loin de pouvoir se faire à la nage.
Trève de sémantique, prochaine et dernière étape de notre semaine de voyage au Portugal, Cascais.
Port de pêche qui, lui aussi, aujourd'hui, se perdait un peu de vue derrière le brouillard.
J'espère que, malgré la température, la pêche a été miraculeuse ou, à tout le moins, profitable, comme le fut notre voyage au Portugal.
Ola Portugal et surtout Ola Portugeeses. Tout le beau plaisir de cette semaine fut pour nous.
3/3/14 - 8 h 50 -- Bon! Bon! moi qui viens de redécorer mon appart., je sens que je vais être obligée d'y ajouter une petite touche exotique... mais je n'arriverai jamais à ton palais surtout au niveau de la cuisine ahahahah!!!!!
RépondreSupprimerMimi