Comme le harfang qui s'apprête, toutes pattes dehors, à atterrir pendant la tempête de neige, Montréal vient encore une fois d'atterrir sous plusieurs pouces de neige. C'est comme si le printemps nous faisait un pied de nez et refusait de se pointer chez nous: peut-être à cause des élections. Ce que je pourrais comprendre, de vous à moi. Mais justement parce que le Québec est déjà pas mal embourbé dans les élections, faudrait peut-être que la température, elle, se montre un peu plus clémente et nous donne un break.
Parce que ce matin encore, de chaque côté des rues , des bancs de neige; les galeries débordaient de partout et les fameux escaliers extérieurs en avaient plein les marches.
On est pas près, c'est sûr, de sortir les bikes ou les bixis.
Autrement dit on, est loin encore du moment où on pourra se promener en t-shirt ou en short. On est plutôt près de la dépression si je me fie à l'humeur des gens que je rencontre. On sait bien que notre pays c'est l'hiver, mais tout de même: il me semble que c'est aussi autre chose.
De yousse qui sont les p'tits oiseaux...... de yousse qui sont les papillons.... de yousse qu'est passé le monde? le monde? il se terre à l'intérieur de sa chaumière montréalaise.... Le printemps est supposément en place, du moins selon le calendrier: l'heure a été changée et ,donc, les journées ont été forcément rallongées...... même que le poisson d'avril est sur le point de se montrer le bout des nageoires..... Coute donc, le Québec, c'est-tu juste des élections, du froid et de la neige?..... Y en a qui en profitent pour faire des ventes de feu pour réchauffer le porte-feuille.
D'autres (les candidats aux élections) qui s s'amusent à mettre le feu aux poudres ou à jeter de la poudre aux yeux (pour ne pas dire autre chose) , ou bien à allumer des feux un peu partout. Ayant le choix , pour me préserver de tout cela, entre sniffer de la poudre ou m'enfuir, j'ai choisi de prendre la poudre d'escampette.... ce que je ferai, à nouveau, bientôt.
loin de moi l'hiver .. loin de moi la campagne (électorale)...
dimanche 30 mars 2014
dimanche 2 mars 2014
Belissima Sintra
Belissima Sintra qu'on l'appelle. Nous avons voulu voir si la belle était aussi belle que ce qu'on dit. Parce que la beauté, c'est connu, c'est d'abord et avant tout, une question de goût personnel.
Départ ce matin sur les chapeaux de roues (ben non, pas pour Montréal, ce départ-là
est juste pour demain) mais pour Sintra, en passant par Cascais. On commence à avoir le tournis tornon avec tout ce que nous faisons et voyons en si peu de temps. Qu'à cela ne tienne, ça nous a permis tout de même de devenir des pros du métro, du train bref, du déplacement portugais. Les secrets de Lisbonne,contrairement à ceux de la vierge à Fatima, nous ont été révélés au fur et à mesure que nous les avons découverts nous-mêmes.
Y a certains portugais qui, ce matin au parc central de Lisbonne, partaient non pas sur les chapeaux de roues, mais sur leurs semelles de running. Ça ne court pas beaucoup à Lisbonne et ce, dans tous les sens du terme ,et cela se comprend parfaitement: ça prend non seulement toute une dose de courage mais également de bonnes jambes et un souffle long pour se lancer sur un terrain aussi dangereusement penteux et dans des côtes qui n'en finissent pas de finir. Les abords du parc central avec leur surface aplanie offrent , sans contredit, un terrain davantage accueillant pour ceux qui veulent jogger à Lisbonne. .
Nous, en bons p'tits vieux qu'on est, on s'est contenté de marcher jusqu'au bout du parc où nous avons trouvé
Et surtout une superbe vue lointaine du vieux Lisbonne: ainsi à l'horizon, au bout de l'avenue Libertade, la mer, que cette femme assez peu vêtue pour le temps frais du jour, essaie de scruter très attentivement, aidée en cela de son lévrier favori. Anna , ma soeur Anna, qu'espères-tu donc voir venir ainsi vêtue?
C'est donc à cela qu'on a occupé notre temps avant de quitter Lisbonne pour aller à Sintra, sous une pluie qui s'est faite, tout au long du trajet, de plus en plus insistante. C'est par conséquent, carrément , une Sintra sous la pluie que nous avons approchée et où nous avons visité le palais où la royauté passait ses étés chauds et chassait, à court ou à long, je ne sais plus trop.
Ça ne prend pas la tête à Papineau ni celle de Lise Bombardier pour deviner que la salle s'appelle la salle des cignes. Décorée ainsi en l'honneur de la nouvelle femme du roi, le cigne se voulant le symbole de l'amour qu'il lui portait. Il avait ben de l'amour et surtout ben de l'argent.
la chambre à coucher
la salle "dite de réception" qui ne servait qu'à impressionner les invités. Et pour cause. Nous n'étions pas au nombre des invités et nous avons été pas mal impressionnés.
La chapelle de Santo Esperito
et la cerise sur le sundae ou la poire au bout de la queue, la grande cuisine avec ses nombreux fours chauffés à même le sol. Avec ses deux grandes cheminées par où s'évacuait la fumée de la cuisson.. Travailler en cuisine revenait, de toute évidence, à travailler directement dans un four. Exactly what the doctor ordered.
Journée totalement gouttante pour Sintra qui, coquinement, se cachait derrière un épais rideau de brume. Voici le peu d'elle qu'elle a bien voulu nous laisser voir.
vue du château
La belissima Sintra nous a confié très discrètement être profondément désolée de ne pouvoir nous montrer plus de ses charmes. Nous a invités à revenir une autre fois nous promettant chaleureusement de nous faire le plus beau des strip tease.
Ne pleure pas la belle, que nous lui avons répondu, la brume te revêt d'un mystère qui te rend peut-être encore plus belle que tu ne l'es en réalité. Ne t'en fais pas, tu resteras, envers et contre ce mauvais temps, gravé dans nos mémoires comme étant la belle brume du Portugal.... et on comprend très bien que l'Unesco ait fait de toi un beau trésor à protéger.
Quittant à regret Sintra, nous nous sommes arrêtés à Cabo de Roca qu'on dit être le bout de terre de l'Europe le plus avancé dans l'océan et le plus près de l'Amérique. Faut tout de même pas exagérer, l'Amérique demeure, même d'ici, une terre très très lointaine, et l'océan qui sépare le Portugal de l'Amérique est loin de pouvoir se faire à la nage.
Trève de sémantique, prochaine et dernière étape de notre semaine de voyage au Portugal, Cascais.
Port de pêche qui, lui aussi, aujourd'hui, se perdait un peu de vue derrière le brouillard.
J'espère que, malgré la température, la pêche a été miraculeuse ou, à tout le moins, profitable, comme le fut notre voyage au Portugal.
Ola Portugal et surtout Ola Portugeeses. Tout le beau plaisir de cette semaine fut pour nous.
Départ ce matin sur les chapeaux de roues (ben non, pas pour Montréal, ce départ-là
est juste pour demain) mais pour Sintra, en passant par Cascais. On commence à avoir le tournis tornon avec tout ce que nous faisons et voyons en si peu de temps. Qu'à cela ne tienne, ça nous a permis tout de même de devenir des pros du métro, du train bref, du déplacement portugais. Les secrets de Lisbonne,contrairement à ceux de la vierge à Fatima, nous ont été révélés au fur et à mesure que nous les avons découverts nous-mêmes.
Y a certains portugais qui, ce matin au parc central de Lisbonne, partaient non pas sur les chapeaux de roues, mais sur leurs semelles de running. Ça ne court pas beaucoup à Lisbonne et ce, dans tous les sens du terme ,et cela se comprend parfaitement: ça prend non seulement toute une dose de courage mais également de bonnes jambes et un souffle long pour se lancer sur un terrain aussi dangereusement penteux et dans des côtes qui n'en finissent pas de finir. Les abords du parc central avec leur surface aplanie offrent , sans contredit, un terrain davantage accueillant pour ceux qui veulent jogger à Lisbonne. .
Nous, en bons p'tits vieux qu'on est, on s'est contenté de marcher jusqu'au bout du parc où nous avons trouvé
C'est donc à cela qu'on a occupé notre temps avant de quitter Lisbonne pour aller à Sintra, sous une pluie qui s'est faite, tout au long du trajet, de plus en plus insistante. C'est par conséquent, carrément , une Sintra sous la pluie que nous avons approchée et où nous avons visité le palais où la royauté passait ses étés chauds et chassait, à court ou à long, je ne sais plus trop.
Ça ne prend pas la tête à Papineau ni celle de Lise Bombardier pour deviner que la salle s'appelle la salle des cignes. Décorée ainsi en l'honneur de la nouvelle femme du roi, le cigne se voulant le symbole de l'amour qu'il lui portait. Il avait ben de l'amour et surtout ben de l'argent.
la chambre à coucher
la salle "dite de réception" qui ne servait qu'à impressionner les invités. Et pour cause. Nous n'étions pas au nombre des invités et nous avons été pas mal impressionnés.
Journée totalement gouttante pour Sintra qui, coquinement, se cachait derrière un épais rideau de brume. Voici le peu d'elle qu'elle a bien voulu nous laisser voir.
La belissima Sintra nous a confié très discrètement être profondément désolée de ne pouvoir nous montrer plus de ses charmes. Nous a invités à revenir une autre fois nous promettant chaleureusement de nous faire le plus beau des strip tease.
Ne pleure pas la belle, que nous lui avons répondu, la brume te revêt d'un mystère qui te rend peut-être encore plus belle que tu ne l'es en réalité. Ne t'en fais pas, tu resteras, envers et contre ce mauvais temps, gravé dans nos mémoires comme étant la belle brume du Portugal.... et on comprend très bien que l'Unesco ait fait de toi un beau trésor à protéger.
Quittant à regret Sintra, nous nous sommes arrêtés à Cabo de Roca qu'on dit être le bout de terre de l'Europe le plus avancé dans l'océan et le plus près de l'Amérique. Faut tout de même pas exagérer, l'Amérique demeure, même d'ici, une terre très très lointaine, et l'océan qui sépare le Portugal de l'Amérique est loin de pouvoir se faire à la nage.
Trève de sémantique, prochaine et dernière étape de notre semaine de voyage au Portugal, Cascais.
Port de pêche qui, lui aussi, aujourd'hui, se perdait un peu de vue derrière le brouillard.
J'espère que, malgré la température, la pêche a été miraculeuse ou, à tout le moins, profitable, comme le fut notre voyage au Portugal.
Ola Portugal et surtout Ola Portugeeses. Tout le beau plaisir de cette semaine fut pour nous.
samedi 1 mars 2014
fadomania
Pluie tristounette sur Lisbonne encore aujourd'hui, qu'on aurait dit comme un prélude ou une mise en scène à la Fado.
Tout d'abord visite au château S. Jorge érigé en XI siècle. Qui en 1147, fut résidence royale. Ce n'est qu'en 1938 qu'on a redécouvert les vestiges du palais. Dans tous les livres sur le Lisbonne, on en parle comme d' un incontournable à visiter. La réputation me semble un tantinet surfaite , le château n'ayant, en fait à offrir aux visiteurs, que remparts et ruines. Vaut mieux ne pas perdre trop de temps et plutôt enployer ce peu temps à fouiner du côté du quartier Chiado ou de celui d'Alfama où, au hasard des pas, on peut faire d'intéressantes découvertes.
Le plus grand avantage du château est sa localisation qui offre une vue prenante de Lisbonne
Je ne parle pas de ces vues-ci mesdames.
Ayant accédé au château par le tram 28, nous avons décidé pour éviter de nous égarer, d'emprunter le même chemin pour redescendre et, donc, de suivre les rails du tram en ayant, bien sûr, peser et soupeser les risques à suivre un chemin qui laisse si peu de place aux piétons.
Ce qui , cependant, a eu l'avantage de nous conduire au coeur même d'Alfama, là où la vie palpite à plein.
Ce qui, pour notre plus grand bonheur, nous a fait arriver aux portes du musée du Fado où avait lieu un concert avec en vedette, le fadoiste Jaime Dias..
Voici ,pour vous familiariser avec ce qu'est ce fameux Fado , Marysa qui vous chante une toune vachement triste, à la Fado quoi.
http://www.youtube.com/watch?v=k7BwU0MVEwo
et la diva portugaise du fado: Amalia Rodrigues
http://www.dailymotion.com/video/x2bo3v_amalia-rodrigues-fado_news
C'est au son justement de la voix poignante de Marysa que nous avons bu notre premier verre de porto blanc au bar tout près.
après un petit arrêt à cet atelier de céramique
Pour finir la journée autour d'un poulet et d'un verre de vin , à la portugaise.
Journée fadoéennement émouvante. Comme nous le disait si bien notre serveur de porto posant la paume de sa main droite sur son coeur et levant les yeux vers le plafond (parlant de Marysa): elle parle avec ça.
Vous laissant sur une note davantage québécoise, voici ce que nous avons entendu à notre sortie de visite du château:
Bon ben, de yousse qui sont vendus les billets.. comprenant alors que nous n'étions pas les seuls québécois en sol portugais.
Y a rien à faire, on a beau sortir du pays, le pays nous rejoint toujours où que l'on soit.
à la revoyure
Tout d'abord visite au château S. Jorge érigé en XI siècle. Qui en 1147, fut résidence royale. Ce n'est qu'en 1938 qu'on a redécouvert les vestiges du palais. Dans tous les livres sur le Lisbonne, on en parle comme d' un incontournable à visiter. La réputation me semble un tantinet surfaite , le château n'ayant, en fait à offrir aux visiteurs, que remparts et ruines. Vaut mieux ne pas perdre trop de temps et plutôt enployer ce peu temps à fouiner du côté du quartier Chiado ou de celui d'Alfama où, au hasard des pas, on peut faire d'intéressantes découvertes.
Le plus grand avantage du château est sa localisation qui offre une vue prenante de Lisbonne
Je ne parle pas de ces vues-ci mesdames.
Ayant accédé au château par le tram 28, nous avons décidé pour éviter de nous égarer, d'emprunter le même chemin pour redescendre et, donc, de suivre les rails du tram en ayant, bien sûr, peser et soupeser les risques à suivre un chemin qui laisse si peu de place aux piétons.
Ce qui , cependant, a eu l'avantage de nous conduire au coeur même d'Alfama, là où la vie palpite à plein.
Ce qui, pour notre plus grand bonheur, nous a fait arriver aux portes du musée du Fado où avait lieu un concert avec en vedette, le fadoiste Jaime Dias..
Voici ,pour vous familiariser avec ce qu'est ce fameux Fado , Marysa qui vous chante une toune vachement triste, à la Fado quoi.
http://www.youtube.com/watch?v=k7BwU0MVEwo
et la diva portugaise du fado: Amalia Rodrigues
http://www.dailymotion.com/video/x2bo3v_amalia-rodrigues-fado_news
C'est au son justement de la voix poignante de Marysa que nous avons bu notre premier verre de porto blanc au bar tout près.
après un petit arrêt à cet atelier de céramique
Pour finir la journée autour d'un poulet et d'un verre de vin , à la portugaise.
Vous laissant sur une note davantage québécoise, voici ce que nous avons entendu à notre sortie de visite du château:
Bon ben, de yousse qui sont vendus les billets.. comprenant alors que nous n'étions pas les seuls québécois en sol portugais.
Y a rien à faire, on a beau sortir du pays, le pays nous rejoint toujours où que l'on soit.
à la revoyure
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