dimanche 21 avril 2013

autour du bloc


Il nous semble que le printemps tarde mais il y a des signes qui ne mentent pas. Tout près de chez moi , les bixis avec leur publicité sont accrochés au rack à bixis depuis au moins l mois .   Comme le retour des oiseaux migrateurs, à chaque année, quand les journées rallongent reviennent du sud en gang  pour notre plus grand bonheur. De  loin on les entend pépier:  aie les snow birds comme vous,  on revient   parce qu'on  commençait à être tanné du sud.  Pis,  par ici, en été, le garde-manger est pas mal plus intéressant.

Pour les bixis c'est autre histoire car pour les utilise il faut que les rues soient  un peu dégagées.  Il y a deux semaines à peine ils étaient  encore ensevelis sous  la neige qui nous a fait à l'improviste, une petite visite.

La circulation , comme dans toute grande ville, n'est pas simple à   Montréal. A titre d'exemple. Hier j'ai vu  un homme âgé qui  voulait traverser  la rue au bon feu de circulation pour les piétons, au même moment où une auto s'apprêtait à prendre  le tournant.  Elle s'est arrêtée pour laisser passer l'homme déjà engagé dans l'intersection et qui par gentillesse s'arrête en faisant  signe au chauffeur de passer, le chauffeur faisant  de même. Après s'être fait plusieurs fois des signes mutuels de politesse,  l'auto finit par prendre l'initiative de tourner.  "Pour une fois qu'ils sont polis, dis je au vieillard, vous auriez pu  le laisser faire et traverser". Et l'homme de me  répondre: " il  y avait une autre auto de  l'autre côté qui ne voulait pas arrêter. Il me faudrait un rétroviseur sur  la tête pour voir en arrière: la géniale  invention : un casque ou des écouteurs  avec  rétroviseur pour piétons.  Faudrait  bien soumettre l'idée de business aux Dragons.

Le Plateau c'est aussi   une faune très diversifiée. Et un nombre impressionnant  de  chiens.  On peut  deviner leur présence sans même les voir, par les traces de merde qu'ils laissent sur les trottoirs et que leurs maîtres ,en mauvais citoyens,  refusent de ramasser.  On peut  aussi les voir de visu   au bout de leur laisse, attachés,  attendant patiemment que le maître ou la maîtresse, veuille bien finir  leurs courses. 
l

Clopin, clopant, sac sur l'épaule, je me dirige lentement vers le condo.    Faut donner au Plateau ce qui revient au Plateau, l'art est  très présent dans tout le quartier.




Ci-haut, sur un coin de la rue Papineau, le fameux resto Madame Bolduc au menu   québécoiscontinental  qui me rappelle ceux des restos du  faubourg à la mélasse ( faubourg dont je vous parlerai bientôt).  
Le  Plateau c'est aussi des poubelles, des détritus que les résidents déposent  sur les trottoirs ou dans les ruelles que ce soit jour de  ramassage de poubelles ou non.   Les poubelles sur le Plateau, sont par conséquent, un élément incontournable du décor. On peut voir un peu partout traîner des sacs  quelquefois même ouverts, offrant à la vue de tout le monde  des cochonneries qui, l'été, ont une odeur de famille


Comme d'habitude, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Voici un  écureuil qui tente de récupérer un  vieux sac  pour  faire son nid. Le plastic étant  plus résistant que les brindilles il s'apprête à construire    un nid  super résistant qui fera la bonheur de  générations futures d'écureuils.


Ah le Plateau!


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire