lundi 23 décembre 2013

river on ice

Je comprends que c'est encore le temps des Fêtes  et que, encore une fois vous vous êtes noyés dans  le p'tit blanc, mais non voyons donc, c'est pas un drink.  Je parle  de la rivière Bow qui s'est,  depuis quelques semaines, parée de tous ses bijoux de glace qu'elle porte fièrement  ( ou ostentatoirement)  telle une reine qui se pavane au beau milieu de la ville.  Croquée sur le vif, la voilà scintillante sous un soleil d'hiver qui s'est fait chaud, aujourd'hui, juste pour  la séduire,  je crois.  Chut!! plus un mot: je vous la montre pour que puissiez l'admirer  dans toute  majestueuse beauté hivernale. La voici donc la toute belle reine endimanchée de glace et de neige










 La  digne reine Bow  qui, tout  bas, murmure  à qui sait l'écouter, que le temps est comme une rivière: il s'écoule parfois lentement,  au fil des jours, mais parfois trop vitement  comme un tourbillon, mais que quoi qu'il en soit,  nul ne  peut plus jamais  le  rattraper quand il a été  perdu.
Re-chut:   laissons les patineurs glisser, en silence,  sur  la rivière comme s'ils glissaient sur le fil du temps. Que le bruit légèrement grinçant du  frottement de la lame sur la glace.

Sous  le regard tout en douceur d'un ciel à l'humeur de spleen
Quand le soleil se marie si tendrement  avec la rivière,  il peint  de bien jolis tableaux pour plaire  à sa dulcinée.





En m'approchant  un peu  plus près de la  rivière, là où la glace se fait épaisse pour les patineurs,   j' ai trouvé, à ma grande surprise ,   gravé, argent sur blanc, sur  la glace bleutée le  message que ce  patineur  qui m'avait trouvé  le taquet pas mal bas en cette veille du jour de l'an, m'a gentiment laissé pour m'encourager:







dimanche 22 décembre 2013

des voeux pas pieux pantoute pour la nouvelle année

Pas des voeux pieux :  de vrais voeux  pour leur donner  une p'tite  de chance de se réaliser en 2014.

Tout d'abord un cadeau: un  croquis  sketché  rapidement  sur le coin de la table avant de partir de Montréal,  juste pour vous : une rue de  Montréal sous la neige.   Avec sa branche de gui sortie de nulle part,  comme ces charmantes surprises qui  nous arrivent parfois  d'on ne sait d'où mais, parfaitement et miraculeusement  juste au  moment où on en a le plus besoin: ce  que  je vous souhaite  à plein  pour la nouvelle année.

Je vous souhaite aussi  que, sous cette blanche neige se cachent, pour vous,    plein de petits bonheurs qui surgiront beaux  et frais comme des fleurs  tout au long du chemin  2014.  Je fais le voeu que  vous découvriez , cette année,  un coin de ce jardin heureux dont vous avez toujours rêvé.  La vie n'est pas toujours un jardin de roses oh que non,   mais en 2014, je voudrais que vous n'ayez rien, mais absolument rien, à envier aux jardins des voisins.

Le harfang qui, depuis belle lurette, a abandonné la vieille tradition des résolutions parce qu'il a compris que, pour lui à tout le moins, ça  ne marchait pas, se  propose  pourtant cette année de  faire un effort  pour vous:  un effort  tout à fait québécois en vous ramenant , à l'occasion, sur son blogue, des perles  langagières du Quebec. 
Je  vous suggère, dès maintenant, que durant les prochaines semaines,  vous en profitiez pour swinger à plein  la bacaisse dans le fond de la boîte à bois.....!!!!!

Et  de chanter  pour vous  détendre, en karaoke, en choeur, en bobette  ou autrement , cette savoureuse chanson de che nous:

                                               C'est comme ca que ça se passe dans le temps des fêtes
                                                      Tappe  la galette, les garçons, les filles avec
                                                C'est comme ça que ça se passe dans le temps des fêtes
                                                C'est comme ça que ça s'passe dans l'temps du jour de l'An
  
                                                                Fais tailler ta crinière
                                                                Fais toe poser des dents          (  oh boy....)
                                                                T'as rien que moe à plaire
                                                                Mais tu s'ras plus ragoutant  

                                                       C'est comme ça que ça se passe....... la la la!!!!



                                                       B O N N E   A N N É E   2014 GRAND NEZ.....
                                                             PAREILLEMENT GRANDE DENT
                                                                             oh!   oh!  oh!



mercredi 18 décembre 2013

OH! OH! OH! le père Noel est en ville

Je  l'ai entendu de pas mal loin dans le plus 15.   Oh Oh OH  qu'il riait  à gorge déployée, derrière sa grande barbe blanche.
Enfin le vrai devant moi. Après tant d'années.   Voir le vrai Père Noël et mourir.    Je l'ai su tout de suite.  Son assurance, son allure, son tout quoi!  J'ai  cru comprendre qu'il s'était placé là, sur mon chemin,  non pas par hasard,  mais pour me faire la lecon de Noël: me montrer qu'il  existait bel et bien , à moi, pauvre incrédule, qui n'y croyais plus depuis belle lurette.   Il n'est, en fait, resté que quelques minutes le temps que je le vois,  parce que, évidemment,  toutes ses minutes  de dernière minute sont  comptées. Ne reste tout même que  7  avant sa grande virée.  Je vois que tu savais, dans ta sagesse de Père Noël, que j'en avais particulièrement besoin.

Beau, beau père Noël, aussi  beaux  que les chiens qui juste à côté,  faisaient la file.

Mais que faisaient donc ces  messieurs et ces mesdames chiens dans cette  file, tenus bien en laisse par leurs maîtres et maîtresses?

Le pet access league society (pals) est en grande période de recrutement.. L'étaient là pour offrir bénévolement leurs services.

Pals est une association qui  recherche des animaux pour effectuer  différentes activités d'aide auprès des gens. Pets helping people que dit  l'annonce.  Il y a présentement plus de 266 chiens et l3 chats 4 cochons d'inde qui se sont dévoués auprès de plus de  20,000 personnes.  Les volontaires bestiaux visitent  donc des établissements (des hopitaux, des maisons de vieux, etc) pour rencontrer des malades, des vieux, des enfants..... Messieurs et madames chiens et chats vont aussi dans les universités soulager les étudiants de  leur stress en période d'examen. Qui dit plus fins que ca?    .
En voici deux beaux spécimens qui rien qu'à les voir, donne envie de leur parler, de  les toucher, des les câliner.   C'est pas mal mieux que tripoter une  boule chinoise.


des messieurs et madames chiens vivants qui n'ont des toutous en peluche,  que l'apparence.
Père Noël, sois gentil,  mets-en un dans mon bas de filet de Noêl, soit dans celui de Montréal, soit dans celui de Calgary.
                                                        WOUF!   WOUF!  WOUF!




jeudi 12 décembre 2013

Le fameux chinook

Le chinook est arrivé,  sans surprise, hier en ville. Sans surprise parce qu'il avait été abondamment annoncé. Sur la pointe des nuages, lentement, silencieusement presque en catimini,  il s'est glissé doucement au-dessus de la ville.  Il y restera quelques jours, le temps, j'imagine,  de reprendre son souffle.

La température de Calgary qui n'en finissait pas de descendre et de battre ses propres records de froidure s'est soudainement  adoucie, sans doute attendrie par l'arrivée du  chinook .  Le chinook, depuis, l'enveloppe de ses grands bras blancs effilochés et  la tient  bien serrée contre son coeur de chinook.   Un oasis de chaleur dans le désert  froid de l'hiver.
Se déployant en forme de   coupole au-dessus de la ville, le Chinook devrait donner un peu de répit aux calgariens qui en profiteront  assurément pour prendre plein de bols d'air chaud.





Bien le bonjour monsieur le survenant de l'autre bord des Rocheuse,  appelé  aussi le   Chinook:  j'étais bien contente de savoir que je vous rencontrerais à mon arrivée.   J'ai tellement entendu parler de vous que j'avais l'impression de déjà vous connaître.  J'aime bien  cette facon que vous avez d'abrier   la ville tout en l'encerclant de vos bras chauds.   Ne pourriez  -vous pas de temps en temps faire une petite  virée du côté  québécois?   Ben oui, que  je le sais:  les conditions de là-bas ne favorisent pas mais pas du tout l' épanouissement personnel d'un  chinook:  nul corridor de  montagnes par où se faufiler et nulle mer à proximité pour le stimuler.   Vous êtes donc, cher monsieur chinook, par nature, un beau phénomène d'origine calgarienne.

Quoiqu'il en soit ,si vous voulez bien être assez gentil de me faire le cadeau  de  rester encore  quelque temps pour que je  profite un peu de votre passage.   Et  pour réchauffer le quotidien des calgariens qui ont été bien malmenés cette année par les inondations et qui le sont encore avec le présent dur dur hiver.





un vent chaud d'ouest
caresse la rivière gelée:
frisson hivernal
                                  haiku chinookois